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Do you want to know a secret ?

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Wendy J. Petter
Wendy J. Petter

Carots Addict


Messages : 216
Date d'inscription : 03/03/2010

Et sinon ?
• Casier Judiciaire: Je suis assez intelligente pour pas me faire choper.
• My friends,my dearest ennemies:

Do you want to know a secret ? Vide
MessageSujet: Do you want to know a secret ? Do you want to know a secret ? EmptyLun 29 Mar - 15:48

Je ne sais pas pourquoi je prends ce vieux bout de papier qui traîne dans la cuisine, ni pourquoi je me suis saisis de ce vieux stylo bic qui fait des siennes et qui bave de l'encre partout. Quand les gens normaux sont dans ma situation, ils vont voir ce que l’on appelle communément un « confident ». Ledit « confident » est en général un meilleur ami, un frère, une sœur, ou encore un psy quand on est vraiment dérangé, ou que nos relations sociales s’arrêtent à notre simple personne ou un animal. Mais il peut également être un voisin, la concierge, un chat ou parfois même une plante verte ! Mais comme je n’ai aucune de ces choses toutes plus inutiles les unes que les autres à disposition, j’écris donc sur ce vieux bout de papier tâché de graisse (encore une de mes expériences culinaires) qui finira de toute façon dans la poubelle. Pourquoi ? A cause de la nuit dernière passée en compagnie de cette saleté de Zéphyr. Un homme que j’aurais mieux fait de me garder d’approcher. A cause de lui, je vais avoir du mal à repartir chaque soir pour chercher un autre imbécile. Il était beaucoup trop intelligent pour moi, et je suis passée du statut de prédateur à celui de proie. Ce qui n’est pas pour me plaire. Je le déteste. Et pourtant… Pourtant je n’ai qu’une envie, c’est de le revoir. Ne serait-ce que pour contempler à nouveau la perfection de ses avant bras. Et j’avoue que, si l’occasion m’en était donnée…. Je ne serais pas contre le fait de passer une nouvelle nuit en sa compagnie… En plus d’être un homme fort, juste comme je les aime, ma soirée avec lui reste la plus sensationnelle de toute. Aucun des hommes que j’ai pu utiliser jusqu’à ce jour ne lui arrive à la cheville dans ce domaine. RAAH JE LE DETESTE ! Pour ses questions dérangeantes, pour sa maîtrise totale de la situation, et par-dessus tout, parce qu’il m’amène à transgresser toutes ces règles qui font de moi celle que je suis…


Dernière édition par Wendy J. Petter le Mer 7 Avr - 15:44, édité 1 fois
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Wendy J. Petter
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MessageSujet: Re: Do you want to know a secret ? Do you want to know a secret ? EmptyMer 7 Avr - 15:35

Fantaisie Impromptue


Dire que j’ai grandis dans une famille plus qu’aisée, c’est une chose. Dire que j’ai eu une enfance heureuse grâce à cette abondance d’argent, c’en est une autre. Née le 23 mai 1986, je fis la joie de ma mère, qui avait déjà vécu la douleur de quatre fausses couches. Mais ce n’est pas pour autant que mes parents m’apportèrent l’attention généralement accordé à un nouveau né. Je passai la majorité de mes journées chez ma grand-mère, femme très généreuse que je connaissais mieux que ma propre mère. C’est ça d’avoir des parents travaillant dans les affaires. Je ne sais pas précisément ce qu’ils font, mais ce dont je suis sûre, c’est que j’ai toujours vécue dans l’opulence avec les masses d’argent qu’ils pouvaient gagner. Avec un prénom comme le mien, j’étais prédestinée à vivre une histoire d’amour catastrophe. Ma mère a toujours été fan des tragédies. Wendy Juliet. La première tomba amoureuse d’un sale gosse incapable de grandir, et l’autre mourut de ne pas pouvoir vivre avec son amant. Les deux cumulées, on arrive à une fille qui se meurt d’un amour à sens unique... Adolescente, j’étais rempli d’illusion sur la beauté de l’amour, force surnaturelle censée apporter joie et bonheur dans les cœurs des pauvres imbéciles que nous sommes. Croire en une telle entité chimérique est une preuve de folie profonde.

Comme toute jeune fille qui se respecte, je tombais amoureuse d’un jeune et beau garçon, fort et intelligent, juste après mon entrée au lycée. Je vivais une parfaite idylle, enfermée dans ma bulle, sans me rendre compte de ce qu’il se tramait dans mon dos. Cette charmante relation dura trois mois. J’avais droit à toutes les plus belles preuves d’amour que peut donner un homme, spécialement lorsque celui si est stimulé par des motivations obscures et inconnues au cœur d’une jeune jouvencelle innocente comme je l’étais. Puis un soir, au retour d’une soirée, il s’invita chez moi, romantique au possible – chose difficile pour un esprit aussi étriqué – et nous conduisit jusqu’à ma chambre. Par chance pour lui, mes parents étaient absents, comme d’habitude, et nous avions la villa pour nous. Je perdis mon innocence dans ses bras, au cours d’une chaude nuit d’été, et le goût de vivre le lendemain matin, en me réveillant seule dans mes draps.
Oui, je m’étais fait avoir, oui, il s’était joué de moi, et je découvrais le sentiment horrible de mettre fait manipuler, piéger par cet être abject. Il n’avait même pas eu l’obligeance de me laisser une note sur l’oreiller, trop content de lui, pressé d’aller raconter son exploit à ses petits camarades de sport. Je restais cloitrée dans la salle de bain, plongée dans un bain d’eau brûlante, avec pour musique de fond du Chopin, essayant de me détendre. Je passais toute la journée ainsi, n’osant pas quitter la chaleur réconfortante de la pièce et affronter le monde extérieur. J’étais dans ma bulle, et cela m’allait très bien. Jusqu’à ce que ma grand-mère, prévenue de mon absence en cours, vienne me rejoindre, et me découvre ainsi, baignant dans toute cette eau fumante, la peau parcouru de cloques, les notes du piano résonnant dans l’air embué. Moi qui lui racontais les moindres évènements de ma vie trépidante, je ne prononçai pas un mot, fixant bêtement le mur aux subtiles nuances de bleu-vert, n’osant pas la regarder en face, et reprendre ainsi contact avec la réalité, réalité qui m’effrayait. Elle me tendit une serviette, et me serrait dans ses bras dès que je fus hors de l’eau, cherchant à comprendre ce qui avait bien pu me mettre dans cet état. Je restais silencieuse, remplie de honte à l’idée même de lui avouer que sa petite fille chérie et adorée venait de donner son corps à un ingrat qui l’avait quitté le matin même sans un mot. Je ne retournais pas au lycée, ni ce jour ci ni les autres, restant enfermée dans ma chambre. Je voulais absolument effacer de cette pièce toute trace de ce qui s’y était passé. Je jetai les draps, aspergeai les murs de javel, laissant les fenêtres ouvertes par tous les temps. Je déchirai chacune des photos représentant ce couple presque parfait que nous avions formé.
Une fois la chambre nettoyée de toute trace, je n’étais toujours pas remise. Je me détestais pour avoir été aussi stupide et innocente, je m’en voulais au plus haut point. Toutes mes soi-disant amies – qui me fréquentaient dans le simple espoir de se taper mon prétendu petit ami – m’avaient lâchement abandonné, me laissant aller à une profonde solitude, dans laquelle je m’enfonçais de jour en jour, malgré les efforts incommensurables de ma grand-mère pour redonner goût à la vie. Étant foncièrement contre le suicide, je n’envisageais pas de mettre fin à mes jours. Je trouvais donc d’autre manière de me faire payer cette faiblesse d’esprit. Mes parents n’étant pas là pour me surveiller, je sombrai lentement mais sûrement dans l’enfer de l’anorexie. Je commençai pas ne plus manger le matin, puis progressivement, je n’avalais plus aucune nourriture, sauf en présence de ma grand-mère. J'allais vider mon estomac dans les toilettes juste après son départ. Je ne voulais pas la blesser, après tout ce qu’elle avait fait pour moi. Je tentai donc de le lui cacher le plus longtemps possible, mais une fois passée la barre des quinze kilo en moins, il me fut difficile de camoufler la chose. Je lui assurais que tout allait bien, la réconfortant du mieux que je pouvais. Puis elle tomba malade, et fut forcée de faire un petit séjour à l’hôpital. Ce qui me laissait le champ libre pour ne plus avaler la moindre parcelle de nourriture. Un jour que j’allais voir ma grand-mère, encore malade, un homme m’interpella dans la rue, ayant remarqué ma maigreur. Il travaillait pour une agence de mannequin, et me demanda si j’étais intéressé. J’allais avoir dix huit ans, je n’étais donc pas obligé de demander l’accord parental. J’acceptai sa carte de visite, me gardant bien d’évoquer l’affaire à ma grand-mère. Une fois ma majorité obtenue, je composai le numéro, prenant rendez vous pour passer une audition.
Il faut croire que ma taille, mon affolante maigreur, mes jambes élancées et mes yeux bleus glaciales les charmèrent, car je fis mon premier photo-shoot l’après midi même. Je fus vite subjuguée par l’ambiance du studio, le capharnaüm qui y régnait, tout ces gens s’afférant comme des fourmis, chacun ayant une tâche bien précise à accomplir, dans un temps plus que restreint. Bientôt, tous les projecteurs se braquèrent sur moi, et je fus le mannequin numéro un de ce petit studio de Londres. Je me repaissais d’être au centre de toutes les attentions, m’attirant les foudres des autres mannequins. C’est pendant cette période que je manipulai un homme pour la première fois. Je ne m’étais pas approché du sexe opposé depuis la perte de mon innocence. Mais un soir, après quelques verres de trop, remplie d’assurance, consciente de l’emprise que j’avais sur mon entourage masculin, je fis des avances à l’un de mes collègues. Lui aussi était sous le joug de l’alcool, et de fil en aiguille, les verres s’enchaînant, nous terminâmes la soirée dans sa voiture, n’étant pas en état de conduire jusqu’à son domicile. Le lendemain, j’éprouvai un sentiment étrange de complaisance. Je prenais de l’assurance, persuadée d’exercer un certain pouvoir sur les désirs des hommes. Et je voyais là une façon de faire payer à la gent masculine tout ce qu’elle m’avait fait subir. Je continuais donc sur ma lancée, m’attaquant aux autres mannequins du studio, rendant mes collègues féminines folles de jalousies. Ce n’allait pas être dans ce travail que j’allais pouvoir me faire des amis. De toute façon, j’ai toujours trouvé ça inutile d’être entourée de personne qui en général ne sont rien d’autre que des gens hypocrites attirés tout particulièrement par mon compte en banque. Je les prenais toute de haut, affirmant ma supériorité par le nombre de mes conquêtes. Mais il n’y avait pas assez d’homme pour me contenter, ne souhaitant pas utiliser deux fois le même mouchoir. Et je commençai à recevoir des offres d’agences de mannequinat beaucoup plus importantes, qui me promettaient toute des salaires plus alléchants les uns que les autres. Et je savais que je ne serai que très rarement amenée à travailler avec les mêmes personnes, ce qui me laissait présager une panoplie de blaireaux à l’intelligence limitée, disponible rien que pour mon bon plaisir. Mais ma grand-mère sortit de l’hôpital, et ne me laissa guère la possibilité d’accepter le moindre contrat, me fermant les portes du mannequinat grâce à son influence, et à son porte feuille.
J'eus droit à un sermon mémorable sur les dangers de ce métier, et à une punition exemplaire. Forcément, en deux mois, grand-mère avait remarqué ma perte de poids, et m'enferma dans ma chambre, m'apportant tout mes repas, afin d'être sûre que je mangeais. Elle m'interdisais l'accès aux toilettes immédiatement après la prise de nourriture, s'assurant que je n'allais pas vomir tout ce qu'elle se donnait tant de mal à me faire ingurgiter. Et cela fonctionna. Bientôt, je remangeai à ma faim, ne me privant plus de nourriture, et j'en finis avec l'anorexie. Je dois tout ça à la poigne de fer que possédait cette femme. Elle aurait sûrement pu me remettre sur le droit chemin, mais pour cela, il aurait fallu qu'elle soit au courant de mes activités nocturnes. Dès que j'en eus la possibilité, je me mis à écumer les bars de la capitale, cherchant à assouvir ma soif de vengeance. Tous les soirs, j'aguichais les hommes, de plus en plus provocante, prenant de l'assurance à chacune de mes conquêtes, ne me préoccupant pas des conséquences. J'aimais à manipuler les hommes, en particulier ce qui se pensaient plus intelligent que les femmes. Je prenais un malin plaisir à les séduire, puis à les quitter le matin même, sans un mot, et sans même leur avoir donné mon nom, seulement déçue de ne pouvoir contempler leur visage lors de leur découverte de la supercherie. Parfois, je m'attaquais à des hommes portant un anneau à l'annulaire, m'assurant en partant que j'avais laissé derrière moi assez d'indice pour que Madame se rende compte des activités impures de son mari. Quelle joie de se dire que l'on a foutu un couple en l'air, par simple défi, histoire de pimenter un peu ce jeu macabre auquel je me livrai chaque soir. Je changeais de bar à chaque fois, fuyant comme la peste l'idée même de me retrouver né à né avec une de mes victimes. Bientôt, j'avais visité tous les coins sombres de la capitale britannique, mais je ne gardai que peu de souvenir de chacun de ces lieux, l'esprit embrumé de reste de vodka, bientôt alliée à quelques nuages de nicotine. Je me lassai peu à peu, mais n'arrêtais pas pour autant, m'étant enfermée toute seule dans la routine. J'avais cherché à piéger les hommes, et c'est moi qui me retrouvais emprisonnée.

Ma grand-mère retomba malade, avant que je n'ai eu le courage de lui avouer ma vie nocturne, et cette fois ci, la maladie l'emporta, me laissant seule dans cette grande villa. Certes, je m'étais endurcie depuis ma dépression, mais ce fut quand même un choc pour moi de perdre la seule personne pour qui j'avais de l'affection. Mes parents étaient toujours autant absent, mais je n'avais pas remarqué auparavant que cela représentait un nombre aussi important de jour dans une seule et même année. Et bien évidemment, ne souhaitant pas sombré dans l'Ennuie, qui me conduirait sans embûches sur la voie de la dépression, je reprenais mes parties de chasses, y mettant toute mon énergie, regagnant mon antre aux aurores, dormant tout mon soûl avant de repartir la nuit tombée, parfois encore éméchée de ma beuverie de la veille... Aujourd'hui encore, cela reste mon passe temps favori, et je m'y suis habituée, reprenant un certain goût dans la manipulation d'esprit vils et stupides. Mais parfois, il m'arrive de regretter mon adolescence, où tout semblait si simple et si beau. Dans ces moments de nostalgie, j'avale une gorgée de vodka, boisson divine qui règle tout mes problèmes. Et je suis aussitôt d'attaque pour une nouvelle nuit de jeu.
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