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Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer.

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Valentin T. Leroy
Valentin T. Leroy




Messages : 130
Date d'inscription : 09/03/2010

Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. Vide
MessageSujet: Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. EmptyLun 10 Mai - 13:49

Un café fort, un café bien noir, un café pour sauver la face. Avachi contre ma compagne la plus fièdle, la machine à café, j’attends patiemment mon gobelet fumant tout en prévoyant de faire une tournée générale dans l’hôpital pour retrouver mes ouailles et les exaspérer un peu avant de passer au suivant. Tout le monde y passe. Tout le monde hormis le seul homosexuel de mon équipe, le seul véritable dérangé : Johantruc. Je ne connais pas un homme plus désespérant que lui et je me méfie de bien garder mes distances depuis que cet allumé m’a embrassé contre ma volonté. J’aurai pu crier à la violation de « propriété privée » ; mais lui ayant volé son téléphone dans la poche arrière de son jean après l’avoir fais languir, je ne suis guère en position de me plaindre. Je ne peux que faire bain de bouche sur bain de bouche, matin, midi et soir pour ne pas être atteint de sa folie.
Ma mégère favorite se jette sur moi dès les premiers gorgées de mon café et j’hésite entre fuir en courant en criant à l’assassin ou tenter de me plaquer à la machine à café pour me rendre invisible mais aucunes propositions n’étaient bien réalistes, je me vois forcé d’attendre l’attaque de front avec la motivation d’un condamné à mort. Supérieure, que je vous aime. J’envisage toutes les morts possibles. Poison. Strangulation. Monoxyde de carbone. Suicide. Meurtre à l’arme blanche. Deux balles dans le crâne. Commotion cérébrale ? Grippe H1N1 ? Arrêt cardiaque. Rupture d’anévrisme.

« Leroy, c’est bien vous qui avez demandé à Luke Johansen de ne pas assurer le remplacement du Dr. Lloyd ? »

Ouiiii roh peut-être, on ne va pas chipoter pour un poste inutile qui n’a pas été tenu durant un pauvre journée.. Je lui sers un sourire charmant puis m’éclipse avec mon gobelet sans lui donner de réponse. Je lui fais un bref signe de la main par-dessus mon épaule sans me retourner et presse le pas, bien forcé de changer mon programme de la journée. Si notre aimable directeur me traque, elle n’est sans doute pas la seule de l’institut à vouloir me mettre le grappin dessus et me faire sentir Ô combien ce n’est pas bien de laisser un poste vacant durant vingt quatre heures. Et puis elle n’avait qu’à être à l’heure. Mes esclaves sont mes esclaves et non les siens. Surtout celui-là ! On ne va pas donner un fou pour soigner des fous, c’est un non-sens total. Est-ce que je suis tuberculeux pour mieux soigner les autres ? Non. Eh bien il en va de même pour les psychologues bien que parfois j’en doute en voyant cette vieille chèvre blanche qui se tape un type plus jeune que moi encore. Je crois que la santé de ce bonhomme est à craindre. Je fredonne la mélodie de Pierre et le Loup en poussant les portes battantes d’un geste emphatique. J’ai toujours aimé jouer au maître de l’hôpital. Directe les Urgences. Ces gens-là n’ont pas beaucoup de temps à m’accorder de façon général. Trop pressés. Ils courent, s’interpellent de façon bruyante, crient des ordres et ceci cumuler aux sirènes des ambulances qui arrivent. Le claquement sec des brancards qu’on descend du véhicule. Pour peu qu’il y ait un membre de la famille ou du cercle social de la victime, vous pouvez rajouter au bruit ambiant une effusion de larmes et jérémiades de tous types. Mais j’ai de l’espoir. J’ai de l’espoir car qui s’ouvrira le crâne dans sa piscine à huit heures trente du matin ? Qui fera un arrêt dans son lit et dont le conjoint en prendra conscience à temps ? Personne.

Je remonte le couloir en buvant une gorgée de café serré, priant Dieu de ne pas envoyer la vieille folle de psychologue parmi ce service pour venir me chercher par le col de ma blouse. Je salue quelques gens au passage, affichant un sourire décontracté, un début de sociabilité dans le regard. Oh regardez ! C’est le Dr. Leroy ! L’espèce de connard qui prend un plaisir sadique à faire faire n’importe quoi aux gens ! Bonjour, bonjour. J’entre dans la salle de repos de ses pauvres médecins sous le joug d’un stress quasi-permanent avec un tel métier. La pièce est vide, ou presque car seule une jeune femme s’y trouve. J’observe les lieux d’un bref coup d’œil puis viens m’asseoir sur la table en face d’elle. Je lui tends la main, faisant preuve d’une politesse qui joue sans doute avec un charme inconscient que j’aime exercer sur la gente féminine.

« Enchanté, Dr. Leroy. Ce n’est pas trop dur de travailler aux urgences ? »

J’incline légèrement la tête, curieux de connaître l’avis d’une femme travaillant dans un service si éreintant. Comment peut-on choisir de travailler ici ?
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MessageSujet: Re: Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. EmptyLun 10 Mai - 15:42

Accoudée au bureau des urgences, faisant face à la porte d'entrée, les yeux qui piquent, je tente de boucler les dossiers des patients de cette nuit. Un coup d'oeil à ma montre et un calcul vite fait me permettent de savoir depuis combien de temps je suis au travail. Quinze heures. Cette foutu épidémie de grippe a contaminé la moitié des urgentistes et sur un total de huit normalement en charge, nous nous sommes retrouvés à quatre. Foutu administration qui refuse d'embaucher plus de monde.
Encore neuf heures avant la fin de ma garde… génial.

Une pile de dossier immense est posée à coté de moi, et une flemingite aiguë me hurle de laisser tomber, d'aller prendre un café et me poser dans un lit de libre. Finalement j'attrape un dossier, tente de resituer le patient et une fois chose faite, je rédige tout ce qu'il lui a été prescrit cette nuit et les nombreuses procédures qui lui ont été infligées.
Il est presque huit heures et les urgences sont désertes. Les autres médecins ont filés en salle de repos et je me retrouve seule dans une pièce trop silencieuse à mon gout.
Au moins, quand on a des patients on ne s'ennuie pas. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de s'endormir. L'adrénaline fait le boulot pour nous. Mais quand c'est calme… Qu'est ce qu'on se fait chier.

Un coup d'oeil sur le coté et j'aperçois LA machine à café. Bénit celui qui a inventé ces grosses bestioles qui me permettent de lutter contre des paupières trop lourdes. Une petite pièce et deux boutons plus tard, le front collé contre la machine, j'attends qu'elle me crache mon cappuccino. Le bruit de l'engin se mêle à celui d'une ambulance qui arriveJe me redresse d'un coup, un sourire se dessinant presque sur mon visage, limite heureuse que quelqu'un soit entre la vie et la mort. Pas de bol, l'ambulance s'arrête au service maternité.
Je n'ai plus qu'à récupérer ma boisson et retourner m'installer devant mes dossiers.

Je n'ai pas le temps de bosser plus de cinq minutes que j'entends quelqu'un entrer par la porte du fond, un léger coup d'oeil derrière moi pour voir qu'il s'agit seulement d'un médecin. Déçue - j'en venais presque à espérer une fusillade ou prise d'otage, histoire de me garder éveiller et de gagner quelques jours de congés. - je le suis du regard alors qu'il s'installe face à moi. Il me tend la main et se présente « Enchanté, Dr. Leroy. Ce n’est pas trop dur de travailler aux urgences ? ».
Je lui tends la main afin de lui répondre.

- Je sais qui vous êtes. Les bruits de couloir atteignent très rapidement les urgences.

Je lui souris, amusée par tout ce que j'ai pu entendre sur lui et boit une nouvelle gorgée de mon cappuccino, reportant mon attention sur la page blanche qui est devant moi. Sans relever le regard vers lui, je réponds à sa question.

- Pas plus dur qu'un autre métier, un patient arrive, on fait ce qu'on peut pour le sauver, on y arrive ou pas, il rentre chez lui ou direction la morgue. Fin de l'histoire.

Déposant mon stylo, légèrement surprise par la froideur de ma propre réponse, je relève le regard vers lui et l'imite lorsqu'il incline la tête. Un sourcil relevé, je lui souris de nouveau. Je me décide finalement à me présenter.

- Docteur Hadley. Vous avez besoin de quelque chose peut être?
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Rosalyn V. Lloyd
Rosalyn V. Lloyd




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Date d'inscription : 29/03/2010

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MessageSujet: Re: Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. Lorsque le Grand vieux loup compte me bouffer. EmptyLun 10 Mai - 17:08

Sale gosse qui se croit au dessus de tout le monde. Je n’ai jamais rien eu en particulier contre lui, m’étonnant simplement qu’un homme aussi jeune puisse déjà avoir un poste aussi important. Mais bon, ce n’est un secret pour personne qu’il y a bien d’autres moyens d’accéder à ce qu’on veut que l’argent ou de bonnes relations. Surtout quand on est un jeune homme aussi séduisant. Je ne m’interroge donc pas plus sur le sujet, qui en plus ne m’intéressait en aucune manière. Pour l’instant, il fallait juste que je le retrouve pour lui passer un savon. Ayant été absente la veille, un petit blondinet tout droit sorti des bancs de l’école devait assurer mon remplacement au service psychologie, mais comme par hasard, le pauvre s’était fait kidnappé par le Dr Leroy qui refusa de laisser son esclave en liberté le temps d’une journée. Et que devient un hôpital sans psychologue ? Un asile. La débandade s’abattit sur le bâtiment, certains de mes patients ayant besoin de soins particulièrement attentionnés sous peine de devenir dangereux pour le reste des malades de l’établissement. Ce qui n’a pas manqué. Mme Bidule se déshydrata littéralement, déclanchant une crise de panique chez Mr Truc qui patientait dans la salle d’attente et qui est phobique de l’eau sous toutes ses formes, ses hurlements provoquèrent un accès de rage chez Melle Machine qui s’attaqua sauvagement à la pauvre et malheureuse infirmière qui passait par là. Heureusement je n’attendais pas plus de patient ce jour là, ce sera déjà ça de moins à rattraper. Il va déjà falloir repartir à zéro avec les trois patients présents lors du carnage. Dr Leroy, ou l’art de foutre en l’air des mois de thérapie. Moi qui me réjouissais de les voir bientôt partir tout les trois, je devais remettre à plus tard ma libération d’un tel fardeau.
Je partais donc à la recherche de cet imbécile pour lui faire comprendre ma vision des choses. Tout d’abord, je me rendais dans son bureau, lieu qui me semblait le plus approprié pour un début de recherche. Un amas de dossier reposant dans tous les recoins de la pièce s’offrit à mon regard, mais aucune trace du gamin. Pourtant ce n’était pas le nombre de cachettes qui manquait dans un tel capharnaüm. Même s’il avait été là, je ne pense pas que j’aurais pu le trouver. Après un dernier coup d’œil, je quittai la pièce, m’arrêtant quelques instants sur le seuil pour réfléchir. Où pouvait-il bien se cacher ? Quelle idée aussi de faire des hôpitaux aussi grand, j’allais passer la journée à inspecter chaque aile du bâtiment pour le retrouver. Un de ses assistants me passa sous le nez, je me hâtai de l’attraper par l’épaule pour obtenir des renseignements.

« Dis moi, où est passé ton boss ? J’ai deux trois trucs à voir avec lui… »

Une réponse bafouillée, la machine à café. Et oui, il y en a qui arrivait à avoir assez de temps libre pour rester au côté de la machine à café. Je libérai l’esclave, qui s’empressa de s’éloigner au pas de course, me dirigeant vers la fameuse machine. J’arrivai à peine au bout du couloir qu’il en disparaissait de l’autre côté. Non tu ne m’échapperas pas petit. Sa supérieure, une collègue de longue date, se trouvait justement dans les parages. Après les échanges de politesse habituels, je l’interrogeai sur le petit jeunot, et partis dans la direction qu’elle m’indiqua. Qu'est-ce qu'il pouvait bien aller faire aux urgences ? A peine débarquai-je dans la pièce que je le vis en train de faire la conversation avec une demoiselle. En plus d'avoir foutu mon service en l'air, je le prenai en train de draguer au lieu de venir ne serait-ce que montrer un semblant de fausse compassion à l'égard de mes patients.

« Dr Leroy, vous voilà ! Vous pensiez pouvoir m'échapper encore longtemps ? Qu'est-ce qu'il vous a pris de retenir mon remplaçant hier ? Vous n'imaginez même pas es dégats que vous avez causé, tout ça pour satisfaire vos petits caprices. Ce n'est pas vous qui vous retrouvez avec une infirmière pleine de bleus tout ça parce qu'elle s'est faite attaqué alors que mes patients piquaient des crises vu que personne n'était là pour s'occuper d'eux. Alors ? Qu'avez vous à dire pour votre défense ? »
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